vendredi 30 novembre 2007
Toujours au travail et désormais rassemblés pour les élections
mercredi 14 novembre 2007
Un premier signe de rassemblement
A Livry-Gargan où, comme partout en France, tous les adhérents de la section socialiste locale ont reçu un courrier les informant de ces modalités, seule ma candidature à l'investiture socialiste pour ces deux responsabilités a été enregistrée.
Je suis très touché de cette première marque de confiance, qui émane de celles et ceux avec qui je partage mon engagement public depuis tant d'années. Bien sûr, le fait d'être sortant a sans doute contribué à cette situation de candidature unique. Mais au Parti socialiste, ce sont les militants qui décident. Etre le sortant n'est donc pas l'assurance d'être automatiquement le candidat et encore moins le seul candidat. Il est toujours nécessaire, à mes yeux, de convaincre par son travail et ses résultats. Sans doute mes amis ont-ils considéré que j'y suis parvenu, que j'ai convenablement honoré leur confiance et celle des électeurs au cours de mes deux mandats et que je ne suis pas le plus mal placé pour les conduire lors de la prochaine campagne...
Lundi 26 novembre prochain, j'exposerai devant eux mes motivations, ma vision de la campagne et les premiers engagements que j'entends prendre devant les Livryennes et les Livryens pour la période 2008-2014.
Mercredi 28 novembre, de 17h à 22h, les adhérents du PS voteront. Un vote formel, puisque j'y serai seul en course. Un vote auquel j'apporte néanmoins toujours beaucoup d'importance, parce qu'avant de s'attacher à rassembler le plus grand nombre possible de ses concitoyens, il est toujours mieux de savoir déjà rassembler clairement ses propres amis. Un vote ou plutôt quatre votes, puisqu'il s'agira de se prononcer sur ma candidature à l'élection cantonale, sur ma candidature en tant que "chef de file" des socialistes pour l'élection municipale (dans notre jargon, nous appelons cela le "premier des socialistes"), sur le projet des socialistes pour la Seine-Saint-Denis, mais aussi à Livry-Gargan sur le souhait des socialistes locaux à figurer de nouveau sur la liste que conduira le maire sortant (divers gauche) Alain Calmat. Je souhaite naturellement le vote le plus clair et le plus massif sur ces quatre points.
samedi 10 novembre 2007
Premiers regards, six mois après...
En matière de logement, priorité aux propriétaires : un crédit d'impôt a été instauré sur les intérêts d'emprunts immobiliers. J'observe toutefois que les effets d'annonce du candidat Sarkozy durant la campagne ont été réduits à des proportions modestes par le Conseil constitutionnel qui a censuré la loi votée par la majorité de droite. Pendant ce temps, le logement demeure le problème majeur de millions de Français, qui ne sont malheureusement pas en situation de s'envisager propriétaires et pour lesquels le gouvernement ne fait rien.
Si les plus riches parmi les plus riches peuvent désormais demander à l'Etat de leur rembourser chaque année plusieurs dizaines de milliers d'euros sur les impôts qu'ils ont versé (cela s'appelle le "bouclier fiscal"), tout le monde, du plus faible au plus fort, sera mis à contribution de façon identique, au même nouveau, pour limiter le déficit de la sécurité sociale. Cela s'appelle les "franchises médicales" et ça vous coutera 50 centimes d'euros par boîte de médicament, 50€ par an, que vous soyez richissime ou que vous ayez un mal fou à boucler vos fins de mois. L'égalité pour Nicolas Sarkozy, son gouvernement et sa majorité, c'est donc : tout le monde paye pareil !
Bilan décevant aussi en matière d'institutions : la "rupture" annoncée pour décembre se heurte au conservatisme de l'UMP, qui ne veut entendre parler ni d'introduction d'une dose de proportionnelle pour l'élection des députés, ni de réforme du Sénat pour y rendre possible une éventuelle alternance, ni de limitation du cumul des mandats. Alors que Nicolas Sarkozy se veut l'incarnation du mouvement perpétuel, il a donc décidé que sur cette affaire, il était urgent d'attendre.
Les élus locaux pour leur part, sont mobilisés face à un gouvernement qui semble faire peu de cas des territoires, de leur aménagement équilibré et d'une nécessaire remise en ordre de la décentralisation, malmenée par Jean-Pierre Raffarin au cours du précédent quinquennat. Si la Seine-Saint-Denis n'est pas concernée par la réforme de la carte judiciaire, elle pâtira en revanche du refus pour l'instant opposé par la droite,de remettre en débat les relations financières entre l'Etat et les collectivités locales. Le système de répartition des moyens de l'Etat est injuste, mais pas question de le modifier !
Certains trouveront peut être mon constat dur. C'est celui d'un opposant qui s'efforce de pointer ce qui, à son goût, est trop peu dit et trop peu écrit. La suite permettra de juger si les choix de la droite -que je conteste parce qu'ils se font toujours en faveur des mêmes et au toujours au détriment des mêmes- auront contribué à une amélioration de la situation du pays. A défaut d'être juste, cette politique sera-t-elle efficace ? J'en doute.