Avec Alain Calmat, avec tous mes amis colistiers de la liste municipale "POUR LIVRY-GARGAN EN TOUTE CONFIANCE", avec Danièle Marini, ma suppléante pour l'élection cantonale, nous poursuivons notre campagne, faite d'échanges nombreux avec les Livryennes et les Livryens, d'explications sur le travail réalisé au cours du mandat qui s'achève (tant à la mairie qu'au Conseil général), de présentation progressive de nos propositions pour la période 2008-2014.
Samedi soir, à l'ancienne piscine, plus de 400 personnes avaient répondu à notre invitation pour la soirée festive de présentation de notre liste. Après avoir rappelé les grands axes de sa politique municipale, Alain Calmat a présenté un à un les 38 autres candidats de sa liste (cliquer sur la photo ci-dessus pour l'agrandir). Constituée de 21 sortants et de 18 nouveaux, l'équipe proposée allie expérience et renouvellement. Toutes les tranches d'âge sont représentées. Le "doyen" est Claude Bernardi (71 ans), adjoint au maire sortant et élu municipal depuis 1971, qui a accepté la dernière place symbolique de la liste (39e position). La benjamine, Elodie Motte (23 ans), étudiante en communication, figure en 32e position et peut donc être élue en cas de très bon résultat de la liste. Toutes les composantes de l'actuelle majorité municipale sont rassemblées sur notre liste, qui accueille en son sein, comme c'est la tradition à Livry-Gargan, des personnalités sans aucune appartenance politique, mais engagées de longue date dans la vie de notre cité. Parmi les nouveaux candidats, je citerai mon ami Georges Guilbert (chef d'entreprise, il a été longtemps le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris Seine-Saint-Denis et c'est aussi le fondateur des "écoles de la 2e chance" dont on parle beaucoup en ce moment), Rose-Marie Chevalier (qui exerce son activité professionnelle à l'IUFM de Livry-Gargan mais est aussi bénévole d'une importante association caritative du secteur), Henri Flikier (médecin généraliste depuis de très nombreuses années à Livry-Gargan) ou encore Xavier Hébert et Jean-Pierre Andréoli (dirigeants d'importants clubs sportifs locaux) et bien d'autres encore que vous découvrirez prochainement, en même temps que nos engagements.
Du côté de l'opposition municipale, peu d'informations à ce jour. Il semble que trois listes soient en préparation : la liste officielle de l'UMP et du Nouveau centre, une liste MODEM et une liste sans étiquette officielle, mais qui rassemblerait cependant la plupart des conseillers municipaux d'opposition sortants. Bref, nous y verrons plus clair (si toutefois c'est possible) à la fin de la semaine, à la cloture de la période de dépôt des listes.
Quant aux élections cantonales, je demeure à ce jour le seul, avec le candidat communiste, à évoquer cette élection importante auprès des Livryennes et des Livryens. A 20 jours du 1er tour, j'avoue qu'il s'agit là d'une situation inédite à Livry-Gargan. L'enjeu de ce scrutin pour une ville comme la nôtre, qui consistue à elle seule un canton, mériterait à mes yeux un peu plus de considération de la part de ceux qui aspirent à me remplacer pour représenter Livry-Gargan au Conseil général. Les électeurs jugeront !
Je ne peux m'empêcher, pour clore ce billet, quelques mots sur la dernière production du candidat de l'UMP aux élections municipales, que les Livryens ont eu la chance d'apercevoir une deuxième fois hier sur le marché Chanzy. "Stop à l'insécurité !" assène-t-il pour commencer. Et de promettre une "politique différente à (sic) celle du maire actuel" (question syntaxe, notre aspirant maire a encore quelques progrès à faire...) Mais attachons-nous au fond : il propose un élu en charge de la prévention et de la sécurité (ce qui existe déjà, mais sans doute ne le sait-il pas !), il promet une extension de la vidéosurveillance (que nous avons mise en place et que nous proposons de développer raisonnablement partout où ce sera utile), il annonce une augmentation des effectifs de la police municipale (ce que nous avons déjà fait, après l'avoir créée en 2000 et que nous proposons aussi). Bref, on cherche en vain les différences annoncées ! Un petit manque toutefois dans les propositions de ce candidat si novateur : il ne promet pas d'intervenir auprès de ses amis de l'UMP du gouvernement pour qu'on réaffecte au commissariat de Livry-Gargan les effectifs de police nationale supprimés depuis 2002 (-22%), pour qu'on nomme de nouveau un commissaire à la tête de la police nationale à Livry-Gargan, pour qu'on remette en place au plus vite une police nationale de proximité dans notre ville, pour que l'Etat construise enfin notre nouveau commissariat sur le terrain proposé gratuitement par la municipalité. Ce n'est pas en effet parce que Livry-Gargan est -semble-t-il selon les dernières statistiques- la ville où l'insécurité serait la moins importante de notre département, que le gouvernement doit y affaiblir la police nationale dont nous avons le plus grand besoin. En résumé, aucune proposition différente pour ce qui concerne l'action locale (il est vrai que le pouvoir des mairies est très encadré par la loi en matière de sécurité) et un gros oubli, sur quelque chose qui serait pourtant fort utile.
"Stop au bétonnage !" affirme ensuite le néocandidat : "je serai très vigilant dans l'attribution des permis de construire!" proclame-t-il. Ignore-t-il que le permis de construire est un acte administratif que l'on délivre si le dossier est conforme et que l'on ne délivre pas si le dossier n'est pas conforme ? Le maire se prononce donc sur la légalité et n'a pas d'autre choix. C'est oui ou c'est non. La loi ne confère pas aux élus le pouvoir de se prononcer sur l'opportunité. Mais peut-être le candidat UMP veut-il dire qu'il changerait le plan local d'urbanisme s'il disposait demain d'une majorité au Conseil municipal. Dans cette hypothèse, je le mets au défi de dire quelles règles, plus contraingantes que celles que nous avons adoptées à Livry-Gargan, il pense pouvoir légalement proposer. En résumé, les trois lignes qui suivent le slogan choc "stop au bétonnage" ne sont que des phrases creuses, vides de sens, que ne proposent aucune piste d'action crédible.
J'ai gardé le meilleur pour la fin : afin de "maîtriser la circulation", le candidat UMP propose la "mise en place d'une déviation des poids lourds de la N3" ! Cette affirmation, aussi ridicule que démagogique, appelle de ma part les questions suivantes : comment entend-il interdire la circulation des poids lourds sur une voie nationale (ou départementale) alors que la circulation de transit est précisément l'objet de ce type d'axe ? Par où entend-il faire passer la déviation en question ? Par les secteurs pavillonnaires que nous nous sommes justement efforcés de préserver de ce type de circulation depuis plus de dix ans ? Quant à prétendre que rien n'a été fait sur la RN3, c'est passer sous silence le million et demi d'euros investis par l'Etat, le Conseil régional et la commune pour réhabiliter complètement et sécuriser la traversée de Livry-Gargan entre 1998 et 2000.
Une fois encore, aux Livryens de juger ! Pour ce qui est de son propre camp, le verdict est déjà tombé par la voix de Gérard Prudhomme, conseiller municipal d'opposition sortant, qui expliquait ainsi au journal "Le Parisien" la raison de son refus et de celui de ses 4 autres collègues de la droite républicaine de se ranger derrière la tête liste UMP : "méconnaisance des dossiers locaux". Si même eux le disent...