Lundi 28 novembre 2011, François Hollande était dans notre circonscription, à Vaujours, pour parler de la future politique industrielle de la France.
A l’occasion d’une visite à l’usine Placoplâtre, plus grand site d’Europe d’extraction de gypse et de production de plaques de plâtre, il a appelé au « redressement industriel » soulignant que la droite, au pouvoir depuis près de 10 ans, avait accéléré « la désindustrialisation ». Anticipant d'une petite heure l'annonce des derniers chiffres du chômage, le candidat à l’élection présidentielle a précisé qu'il s'attendait à un "record" qui "en dit long sur la désindustrialisation" qui frappe la France. "En dix ans, la part de l'industrie est passée de 18 % à 13 % de la valeur ajoutée, et 750 000 emplois industriels ont été perdus".
Il a ensuite précisé qu’il concevait l'industrie comme "le levier" qui doit remettre la France sur la voie du "redressement" après "des années d'abaissement". Ce déplacement a été aussi l’occasion d’émettre un message : celui du mariage entre l'enjeu industriel et l'enjeu environnemental, du "produire plus pour consommer moins", de l'union entre le "pacte productif" et le "défi écologique". Insistant, dans le prolongement de sa tribune publiée dans Le Monde ce lundi, sur la nécessité de la "sobriété" énergétique, le candidat en a profité pour annoncer qu'il lancerait, s'il est élu en 2012, un "grand plan pour l'isolation des bâtiments".
A l’occasion d’une visite à l’usine Placoplâtre, plus grand site d’Europe d’extraction de gypse et de production de plaques de plâtre, il a appelé au « redressement industriel » soulignant que la droite, au pouvoir depuis près de 10 ans, avait accéléré « la désindustrialisation ». Anticipant d'une petite heure l'annonce des derniers chiffres du chômage, le candidat à l’élection présidentielle a précisé qu'il s'attendait à un "record" qui "en dit long sur la désindustrialisation" qui frappe la France. "En dix ans, la part de l'industrie est passée de 18 % à 13 % de la valeur ajoutée, et 750 000 emplois industriels ont été perdus".
Il a ensuite précisé qu’il concevait l'industrie comme "le levier" qui doit remettre la France sur la voie du "redressement" après "des années d'abaissement". Ce déplacement a été aussi l’occasion d’émettre un message : celui du mariage entre l'enjeu industriel et l'enjeu environnemental, du "produire plus pour consommer moins", de l'union entre le "pacte productif" et le "défi écologique". Insistant, dans le prolongement de sa tribune publiée dans Le Monde ce lundi, sur la nécessité de la "sobriété" énergétique, le candidat en a profité pour annoncer qu'il lancerait, s'il est élu en 2012, un "grand plan pour l'isolation des bâtiments".
3 commentaires:
Bonjour M. Popelin,
Je souhaitais m'adresser à vous ce jour et je constate avec plaisir que vous venez d'ajouter un article, en l'honneur de votre candidat, à qui vous souhaitiez donner de la force en octobre dernier, et qui en a effectivement bien besoin.
Je vous écris donc afin de développer une prédiction que je vous ai lancée sur le marché Jacob il y a 10 jours. Vous parliez de l'automne, plutôt clément cette année, et je vous ai invité à bien en profiter car le printemps sera plus difficile pour vous.
Ce n'était pas de la fanfaronnade de ma part car, si je souhaite la victoire de Nicolas Sarkozy, et si je suis encarté à l'UMP, je ne considère pas que ce sera une révolution et que la France sera sauvée pour autant. Je suis plutôt dans l'attente.
C'était donc un pari, que je reprends ici dès cette fin novembre: votre candidat, François Hollande, a déjà perdu (sauf cataclysme ou autre événement imprévisible à la DSK, bien sûr).
Tout simplement parce qu'il ne tient pas la route, et que comme l'a fort bien relevé Nicolas Sarkozy à son propre sujet, avant, il était jugé en valeur absolue. Maintenant il est jugé en valeur comparative, et c'est pour ça que la tendance s'inverse. Il y a 1 mois, on avait encore un Hollande très populaire dans les sondages, et un Sarkozy toujours en difficulté.
Sauf que votre candidat glisse tout doucement du fait de son inconsistance, qui commence à se voir. Sa victoire à la primaire socialiste était l'avènement de la com' en politique. Mais pour gagner une élection présidentielle, il en faut un peu plus: au moins quelques convictions, un vrai projet, et un minimum de caractère.
Or, les faits se succèdent et démontrent toujours mieux que François Hollande est une catastrophe. Je vous imagine bien mal à l'aise en suivant (de près ou de loin) les marchandages politiciens pour garantir à quelques Verts une place de député. Parce qu'au PS, on considère que certaines circonscriptions sont gagnées d'avance, donc on les négocie en passant complètement par dessus le suffrage universel. Au bénéfice de Cécile Duflot. Et on essaie ensuite de faire croire à un accord complètement bidon, sur un sujet où votre candidat n'a, comme d'habitude, aucun positionnement. Sortir du nucléaire ? Non, quand même pas, mais un petit peu quand même. On verra bien, en somme...
Comme toute sa stratégie de com' jusqu'à maintenant, ses positions se résument à des messages envoyés à tel ou tel appareil politique afin de gagner un soutien. Hier Eva Joly, aujourd'hui Bayrou (heureusement que le ridicule ne tue pas), demain Mélenchon. Je poursuis dans un second message.
Autre thème intéressant: la sécurité. Après avoir souligné l'échec de Sarkozy en la matière, il nous livre, enfin, ses propositions (elles manquaient un peu, car sorti des 60000 postes recréés dans l'enseignement, on n'a pas grand chose. Et quelle honte encore, quelle démagogie ! Aucune idée directrice, juste un clin d'oeil grossier aux enseignants). Et attention, parce que là, il joue les têtes brûlées, il envoie du bois, que dis-je ! Il "casse la baraque"; je vous cite l'extrait de l'article du Parisien:
Y a-t-il assez de policiers ? "C'est une question de cohérence dans le déploiement des effectifs, une question de priorité par rapport au démantèlement des trafics, une question de confiance par rapport à ceux qui servent les métiers de la sécurité, pas simplement des coups d'éclat", a-t-il estimé.
Il a assuré que s'il était élu, il serait "constant dans l'effort" et qu'une politique serait "menée dans la durée".
Quel beau programme ! Nous sommes sauvés ! Une politique sera menée dans la durée, voila son projet pour la sécurité...
Enfin, je note que même pour vous il est difficile de mettre en valeur cet homme sans relief. l'article que vous avez ajouté ressemble à une dépêche de l'AFP: on rapporte les propos et c'est tout. Car comment commenter, rebondir sur les propos tenus, mettre en avant une proposition phare ? Toujours des phrases creuses. Je vous plains M. Popelin, car après avoir passé 4 ans et demi à taper sur la droite, à critiquer, il va maintenant vous falloir vendre votre candidat, votre projet, et essayer de faire croire qu'avec la gauche, ce sera beaucoup mieux. D'autant que je répète ma prédiction: François Hollande ne tient pas la route, il se contente d'utiliser quelques ficelles de com', en magouillant à droite à gauche (c'est le cas de le dire) pour quelques soutiens sans valeur, et c'est pourquoi plus le temps va passer, plus il va s'effondrer, et plus Nicolas Sarkozy apparaîtra comme le seul capable de diriger notre pays. Je vais même plus loin: je trouve votre candidat abject. Car il prend vraiment les Français pour les imbéciles. Croire qu'il suffit de se tenir droit sur les plateaux télé, d'acheter les verts, les rouges, les oranges, de balancer quelques formules convenues et consensuelles pour laisser penser qu'on a un programme, c'est à mon sens honteux. Car rien de tout cela n'est un hasard: Hollande prend bien soin de ne surtout pas prendre position ni lancer des propositions concrètes. C'est sans doute son conseiller en com' qui lui a dit que les positions claires attiraient les ennemis, et qu'il fallait se contenter de postures. Comme par exemple lors de cet hommage honteux rendus aux manifestants du FLN morts en France en 1961 (à des fins électoralistes, encore une fois).
Ca ne sert à rien de tirer des plans sur la comète en faisant des calculs "en cas de victoire".
Bien sûr, je peux me tromper, et si c'est le cas, je vous dirai sans problème que je me suis trompé. Mais il y a tout de même une chose que je vous souhaite sincèrement: c'est de ne pas être le dindon de cette farce écologico-socialiste. Je vous souhaite même de tirer bénéfice de votre soutien affiché avant la primaire au futur vainqueur.
Et comme j'aime beaucoup imaginer l'avenir, je vais vous dire que je vois mal comment dans la réponse que vous me ferez, vous pourriez être convaincant, et trouver autre chose que retracer les échecs de la politique du président actuel, ou attaquer mes propos. Je vous souhaite beaucoup de courage, car les mois à venir vont être difficiles. Par contre, je l'appréhende avec plaisir, car la droite sera présente dans le débat, soyez en sûr.
Réponse à Brice Serrano.
Bonsoir à vous. Comme vous le constatez, je reste fidèle à la ligne éditoriale de ce blog, consistant à y publier tous les commentaires, même si je n'en partage pas le fond, dès lors qu'ils ne sont pas contraires à la loi et demeurent dans l'esprit du débat démocratique contradictoire.
J'observe que vous excellez dans la prédiction péremptoire sur l'issue de la prochaine élection présidentielle. Je vous laisse vos certitudes. Pour ma part, de longues années d'intérêt à la vie publique m'ont conduites à apprendre qu'une élection réserve toujours bien des surprises, dans un sens ou dans un autre. J'aborde donc celle-ci, comme toutes les précédentes, avec autant de conviction que d'humilité.
J'ai aussi appris à me défier des sondages et à ne les prendre que pour ce qu'ils sont : une photographie de l'opinion à un moment précis, qui ne renseigne en rien sur ce que feront les électeurs au moment de l'élection. Ceci dit, votre commentaire pourrait donner à croire que François Hollande s'est récemment effondré, tandis que Nicolas Sarkozy serait de nouveau plébiscité par les Françaises et les Français. Sans vouloir refroidir votre enthousiasme, il me semble que la réalité du moment n'est pas véritablement celle-là. Effectivement, les écarts se sont resserrés entre ces deux candidats dans les intentions de vote. Ces intentions de vote, à un peu moins de 6 mois du 2nd tour de l'élection présidentielle, n'ont pas grande valeur de pronostic. Elles plaçaient le candidat socialiste à un niveau anormalement haut il y a quelques semaines et le président sortant à un niveau anormalement bas. Ils donnent toujours un avantage, moins important certes, mais qui me semble encore excessif, à François Hollande. Dans la phase finale, les choses se ressereront encore, parce qu'ainsi est faite la France, à l'avantage de l'un ou de l'autre. Bien malin celui qui peut aujourd'hui dire lequel.
Lorsque tous les candidats seront connus, que les projets des uns et des autres auront été dévoilés (ce qui n'est encore le cas, ni pour François Hollande, ni pour Nicolas Sarkozy), la campagne aura vraiment commencé. Les Français formeront alors leur jugement. Le seul enseignement que je tire de la période actuelle, par les échanges que j'ai avec mes concitoyens, c'est qu'ils en ont assez de la présidence de Nicolas Sarkozy et qu'ils sont en demande d'être convaincus qu'une autre politique est possible pour la France. Ce sera tout l'enjeu de cette campagne et je suis sûr que François Hollande saura y répondre, dans le bon timing.
Vous terminez en prévenant que la droite sera présente dans le débat. C'est l'essence même de la démocratie. Comme la gauche, il lui faudra convaincre, mais aussi rendre des comptes, puisqu'elle exerce l'intégralité du pouvoir national depuis près de 10 ans.
Il ne me semble pas nécessaire, pour alimenter ce débat, de se laisser aller à l'emploi de termes qui ne le réhaussent pas. J'ai souvent la dent dure avec Nicolas Sarkozy, parce que j'estime qu'il le mérite, mais vous ne me lirez jamais le qualifier d'"abject". Ni lui, ni aucun autre.
Je termine en vous remerciant des souhaits aimables que vous formulez à mon endroit, en vous précisant toutefois que je n'entends acunement "tirer bénéfice" de mon soutien dès avant la primaire à François Hollande, sinon celui d'être en harmonie avec ce que je crois.
Bien sincèrement,
Pascal Popelin.
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