En ces temps de reprise
scolaire, rappelons le contexte général dans lequel se déroule cette rentrée
2012, ainsi que les grands enjeux et les perspectives qui rythmeront les prochains mois.
La rentrée 2012 demeure
profondément marquée par les orientations politiques de la précédente
majorité, puisque c'est elle qui a eu la responsabilité de la préparer. Coupes franches
dans les budgets des établissements scolaires, fermetures de classes à
l’aveugle y compris dans les zones les plus sensibles, réduction drastiques
des effectifs enseignants et pédagogiques : telles ont été les tendances lourdes des cinq dernières
années. L’année scolaire 2012-2013 n’en sera malheureusement pas
complétement épargnée, puisque la droite en a été la principale organisatrice,
avec notamment 14 000 nouvelles suppressions de postes, s’ajoutant au
quelques 60 000 enregistrées depuis 2007.
La rentrée de cette année est toutefois
porteuse d’espoir, puisque la réussite éducative et la refondation du système d'éducation français font désormais partie des priorités de la nouvelle majorité,
conformément aux engagements de campagne du président de la République. 89,5 millions d’euros ont d’ores et déjà été débloqués dans la loi de finances rectificative que j'ai votée en juillet dernier, pour le
financement de mesures d’urgence applicables dès la rentrée 2012. Ces moyens d'urgence visent à
limiter les effets des décisions du précédent gouvernement pour
l’année scolaire qui s’ouvre.
Pour le seul département de la Seine-Saint-Denis, cette enveloppe a permis le financement de 25 nouveaux postes de professeurs des écoles, de 6 postes de conseillers principaux d’éducation, de 68 postes d’assistants d’éducation, d’une dizaine de postes d’assistants chargés de la prévention et de la sécurité et d’une centaine de nouveaux postes d’auxiliaires de vie, chargés de l’accompagnement des élèves porteur d’un handicap. Conformément aux engagements que j'ai pris durant la campagne législative, j'ai veillé à ce que les élèves de la circonscription bénéficient d'une part de ces moyens supplémentaires, en fonction des nécessités.
Pour le seul département de la Seine-Saint-Denis, cette enveloppe a permis le financement de 25 nouveaux postes de professeurs des écoles, de 6 postes de conseillers principaux d’éducation, de 68 postes d’assistants d’éducation, d’une dizaine de postes d’assistants chargés de la prévention et de la sécurité et d’une centaine de nouveaux postes d’auxiliaires de vie, chargés de l’accompagnement des élèves porteur d’un handicap. Conformément aux engagements que j'ai pris durant la campagne législative, j'ai veillé à ce que les élèves de la circonscription bénéficient d'une part de ces moyens supplémentaires, en fonction des nécessités.
Il ne s’agit toutefois là que de
prémices. Le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon a en effet dans
le même temps engagé une vaste concertation sur la refondation scolaire, dont
l’objectif sera de contribuer à la préparation d’un projet de loi d’orientation
et de programmation sur le système éducatif. Ce texte déclinera les
ambitions très concrètes que nous portons pour l’Education nationale, afin de contribuer au redressement de notre pays et à la préparation de son
avenir.
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