mercredi 27 février 2013

Moderniser la démocratie locale



A l’issue d’un vote solennel qui s’est tenu hier, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi de réforme des modes de scrutins locaux, dont j’étais le rapporteur au nom de la Commission des lois. Ce vote conclut une semaine d’intenses débats dans l’hémicycle qui auront au total nécessité l’organisation de huit séances publiques, une trentaine d’heures de discussions et l’examen de près d’un millier d’amendements.

Si l’intitulé de cette réforme peut sembler « technique », elle représente cependant pas moins une nouvelle étape pour la démocratie locale qui n’a pas manqué de susciter chez les députés un intérêt prononcé, quelques inquiétudes, voire pour les plus conservateurs une forme de rejet quasi épidermique.

A l’occasion des nombreuses interventions que j’ai été amené à faire au cours des débats (dont vous pouvez retrouver les principales sur mon site internet), je me suis attaché à défendre ce projet de loi qui constitue une modernisation de la vie territoriale et démocratique de notre pays. Au plan départemental d’abord, puisque le nouveau mode de scrutin proposé pour l’élection des conseillers départementaux (en lieu et place des conseillers généraux) permettra dès 2015 d’instaurer une parfaite parité au sein des dernières Assemblées qui accusaient un grand retard, avec seulement 15,3 % de femmes élues. L’élection d’un binôme homme/femme par canton sera aussi de nature à maintenir le lien étroit qui existe entre l’élu du Département et ses concitoyens et qui convient parfaitement aux missions de proximité et de solidarité dont il a la responsabilité. Au plan communal ensuite, l’abaissement du seuil d’habitants (établi à ce stade de la discussion à 500) à partir duquel s’applique dans les villes le scrutin majoritaire de liste avec prime proportionnelle permettra là aussi de féminiser davantage les conseils municipaux tout en apportant une plus grande lisibilité démocratique pour les électeurs. Au plan intercommunal enfin, le projet de loi prévoit la désignation des conseillers intercommunaux au suffrage universel direct (par un système de fléchage sur les listes communales) conférant ainsi une plus grande légitimité à des instances qui occupent désormais une place importante dans notre paysage institutionnel.

Tout au long des débats, je me suis efforcé d’être attentif et à l’écoute des préoccupations qui se sont exprimés dans les rangs de l’opposition comme de la majorité. Si cela n’a pas permis de remporter l’adhésion de tous les députés, je tiens toutefois à saluer l’esprit de courtoisie dont chacun a su faire preuve durant la discussion et qui me semble essentiel pour réconcilier les Français avec la politique.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Comment peut-on être vice-président du Sedif, 1er adjoint au maire de Livry-Gargan chargé des finances, et représentant du peuple à l'Assemblée Nationale, tout ça en même temps ?

Le 24 juin 2010, par 22 voix pour 20 contre et 15 abstentions, le vote du Comité syndical du SEDIF a désigné Véolia comme régisseur de l'eau pour douze ans supplémentaires dans 142 communes.

Si des élus s'abstiennent, tant mieux pour Véolia, qui pourra continuer à vendre son eau plus cher que les régies municipales.

Pourquoi refuser le passage du tramway T4 dans Livry-Gargan et son extension jusqu'à Montfermeil ?

Aider Véolia, s'opposer à l'extension du tramway T4, c'est pas joli joli tout ça, et est-ce vraiment un comportement politique de gauche ?

Pascal Popelin a dit…

Vous vous exprimez sous couvert d'anonymat, pour ma part, j'ai toujours fait preuve de transparence.

Ainsi donc, cher anonyme, sachez qu'il vous est loisible de consulter sur mon site l'agenda de mes activités publiques, mis à jour à peu près chaque semaine : http://www.pascalpopelin.fr/agenda.

J'ajoute que pour ce qui concerne mon activité de parlementaire, certains sites "citoyens" s'essaient à établir un suivi du travail de chaque député. Je vous invite à consulter par exemple la fiche qui m'est consacrée sur le site http://www.nosdeputes.fr. A la date de cette réponse (14 mars 2013), on y relève 29 semaines d'activité depuis le début du mandat le 20 juin dernier, ce qui me place parmi les 14 députés les plus actifs (sur 577). Vous pourrez aussi constater qu'à ce jour, j'ai participé à 54 réunions de la Commission des lois dont je suis membre. Au cours de ces 54 réunions, je suis intervenu 94 fois. Dans l'hémicycle, 177 interventions longues et 184 interventions courtes sont relevées. J'ai signé 68 amendements, dont 56 ont été adoptés. J'ai produit 2 rapports, signé 3 propositions de loi, adressé 23 questions écrites au gouvernement et posé une question d'actualité. En moins de neuf mois et pour un premier mandat parlementaire, chacun jugera...

Mon site personnel permet aussi de juger de mon action municipale. Je vous invite à consulter la rubrique http://www.pascalpopelin.fr/mairie/deliberations-presentees qui vous permettra de mesurer mon engagement au service de la commune. Il est d'ailleurs curieux que les mêmes qui disent qu'élu local ne doit pas être une profession et qui admettent donc qu'on cumule l'exercice d'un mandat local avec une activité professionnelle, ne l'admettent pas quand cette autre activité est un mandat parlementaire !

En prenant connaissance de mes interventions publiques sur mon site (elle y sont toutes), vous pourrez aussi vous rendre compte que vous dites n'importe quoi concernant ma position relative au débranchement du T4. En se positionnant en faveur du tracé 1 proposé par le Stif parmi 6 autres, la ville de Livry-Gargan était favorable au passage de ce tram-train en son plein milieu ! Vous pouvez notamment lire les interventions publiques suivantes :

http://www.pascalpopelin.fr/images/pdfdiscours/2009_07_08_t4.pdf

et

http://www.pascalpopelin.fr/docs/conseil-municipal/2011_-_t4_stif.pdf

S'agissant du Sedif, là encore, la consultation des compte-rendus du Comité syndical et du Bureau (documents publics) vous permettrait de juger de mon assiduité dans ces instances et de mon activité puisque je ne me contente pas d'être présent. Toujours en consultant mon site personnel, vous pourriez vous rendre compte que vous racontez encore n'importe quoi sur mon positionnement lors du choix du mode de gestion du service public de l'eau. Voici donc les deux principales interventions que j'ai faites en tant que porte-parole des délégués socialistes sur ce sujet :

http://pascalpopelin.fr/images/pdfdiscours/2008_12_11_eaux.pdf

http://pascalpopelin.fr/docs/comit%C3%A9_du_24_juin_2010.pdf.

Réfugié derrière votre anonymat, vous vous permettez de porter des jugements infondés. Pas joli joli tout ça !

Vous noterez, Monsieur le donneur de leçons, que mon emploi du temps que vous estimez surchargé, me permet de prendre le temps de répondre à vos élucubrations, en opposant des faits et des éléments concrets à vos vilaines calomnies.

Avec mes salutations républicaines,

Pascal Popelin